L’Hôtel de l’Industrie de Paris accueille les 22 et 23 novembre 2018 les Assises de la Transformation Digitale en Afrique (ATDA), le sommet des acteurs du numérique africain. Plateforme d’expertise de haut niveau, cet événement rassemble les experts des secteurs des télécoms, de l’informatique et du numérique actifs sur le continent africain et encourage le partage d’expertise entre l’Europe et l’Afrique. Cette année, les ATDA ont pour thème l’émergence de l’Intelligence Artificielle sur le continent et les opportunités qu’elle représente en termes de développement.
« La transformation numérique est en marche en Afrique. Elle pourrait être l’une des clés pour répondre aux immenses enjeux de développement durable, et pourquoi pas accélérer la transition écologique et libérer le potentiel économique associé à ceux-ci. Véritable levier pour le bien commun, la rencontre entre IA et ODD pourrait accélérer l’atteinte des objectifs de l’agenda des NU en 2030. » Et ce sera le thème de la conférence d’ouverture des 7ème Assises de la Transformation Digitale en Afrique (ATDA), le sommet des acteurs du numérique africain. Experts des secteurs des télécoms, de l’informatique et du numérique actifs sur le continent africain se réunissent les 22 et 23 novembre pour ce RDV dont le thème cette année est l’émergence de l’Intelligence Artificielle sur le continent et les opportunités qu’elle représente en termes de développement.
Réunis autour de Mohamadou DIALLO, Président du Comité d’Organisation des ATDA, des ministres_ Mohammed BENABDELKADER, Ministre de la Réforme de l’Administration et de la Fonction Publique du Maroc ; Léon-juste IBOMBO, Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique de la République du Congo, ; Arouna Modibo TOURE, Ministre de l’Economie Numérique et de la Communication du Mali _ ; des experts Ntic _ dont Denis JACQUET, Président de l’Observatoire et de l’économie collaborative, Auteur de l’Ubérisation, un ennemi qui vous veut du bien ?_ et des responsables d’opérateurs privés opérant dans le secteur _ Atos, Axa, Wafacach, etc.
« Force est de reconnaître, même si nous n’en sommes encore qu’aux prémices, que le potentiel et les promesses de l’intelligence artificielle donnent matière à réfléchir sur cette révolution qui se dessine sous nos yeux »
« Force est de reconnaître, même si nous n’en sommes encore qu’aux prémices, que le potentiel et les promesses de l’intelligence artificielle donnent matière à réfléchir sur cette révolution qui se dessine sous nos yeux, observe Mohamadou DIALLO. La première partie des rencontres de cette nouvelle édition des Assises de la Transformation Digitale en Afrique (ATDA) portera un regard sur la façon dont ces technologies, utilisées à bon escient, contribuent à atteindre voire dépasser les 17 objectifs du millénaire pour le développement (ODD). »
« Les risques pour l’Afrique sont nombreux. D’abord nous courrons le risque de voir sortir de nos écoles et universités des compétences obsolètes qui ne satisferont plus les besoins des entreprises et donc qui rempliront les bancs du chômage, met en garde Ibrahima Diagne, administrateur de Gaindé 2000 – Sénégal. Ce risque est d’ailleurs déjà consommé car la révolution digitale, sans même considérer la composante Intelligence artificielle, a déjà rendu obsolète les modes d’enseignements et les curricula. Sur le plan économique, la compétitivité de notre tissu industriel exigera des investissements et engendrera des pertes d’emplois que seul un secteur des services dynamique pourra absorber. »
Pour plus d’infos, rendez-vous sur www.lesatda.com