Le groupe chinois Sinohydro Africa a signé, avec les gouvernements du Bénin et du Togo, un mémorandum d’entente pour la construction du barrage d’Adjarala pour une capacité de production d’environ 147 mégawatts, sur le fleuve Mono. Les Présidents du Togo, Faure Gnassingbé, et du Bénin, Thomas Boni-Yayi, ont posé, le 26 décembre dernier, à Aplahoué, une localité située à environ 148 kilomètres de Cotonou, la première pierre de cet ambitieux projet qui permettra aux deux pays d’atteindre l’indépendance énergétique. La construction de ce barrage sera financée à hauteur de 550 millions de dollars via un prêt accordé par l’Exim Bank of China aux deux pays. Le projet, initié en 1988, prévoit la construction d’une centrale de 3 blocs (3 X 49 MW) soit 147 MW. « L’ouvrage vient à point nommé pour renforcer l’autonomie de nos Etats en matière d’énergie électrique et favoriser pour nos populations un meilleur accès et à moindre coût à une énergie respectueuse de l’environnement », a déclaré Ably Bidamon, le ministre togolais de l’Energie. Les travaux devraient débuter en mars 2016 et vont durer 4 ans. Un autre projet similaire prévoit les aménagements hydroélectriques de Kétou et de Tététou ainsi que la réhabilitation en cours de la centrale de Nangbéto pour l’augmentation de ses performances. Le nouveau barrage qui sera situé à 97 km en aval de celui de Nangbéto, créera une retenue de 680 millions de m3, juste en amont des chutes naturelles d’Adjarala. Le bassin versant a une superficie de 20 600 km2, le débit moyen annuel du fleuve est de 115,2 m3/s à Adjarala.
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