Du 11 au 12 novembre 2017, le premier festival de l’électronique et du jeux vidéo d’Abidjan (FEJA) se tiendra au palais de la culture. Avec pour ambition de vulgariser le jeu vidéo sur le continent.
400 Millions d’adeptes… Voilà le nombre d’africains qui jouent sur leur téléphone mobile. Le chiffre est tiré de l’étude effectuée en 2016 par le cabinet Deloitte, et montre le potentiel du secteur. Les équipements mobiles sont devenus la plate-forme de prédilection des joueurs avec 35 milliards de dollars de chiffre d’affaires, soit 37% des ventes de jeux dans le monde entier. Pourtant à l’échelle du continent, l’économie du jeu vidéo est encore balbutiante.
L’Afrique du Sud a vu naître en 1994 Celestial Games, le premier studio indépendant. Côté francophone, c’est à Casablanca qu’Ubisoft a décidé de s’installer en 1998. En Avril 2016, le studio camerounais Kiro’o Games a de son côté développé le premier jeux 100% africain sur PC et de nombreux projets devraient voir le jour. Afin de les mettre en avant, l’ivoirien de 33 ans Sidick Bakayoko a mis sur pied Paradise Game. Il s’agit d’une marque de l’entreprise ivoirienne Siam Technologie autour du gaming qui organise des événements, notamment des tournois d’e-sport en Afrique.
Elle entend également lancer une plateforme en ligne web et mobile afin de faire connaître et de pouvoir télécharger les jeux africains. Mais pour l’heure, c’est un coup de projecteur qui sera donné durant 2 jours à travers le FEJA. Au programme : 256 « gamers » venant de plusieurs pays africains s’affronteront, avec à la clé, plus de 6.5 Millions de FCFA (10 000€) de gains à remporter. Parallèlement, des ateliers et des conférences permettront de mieux comprendre les enjeux du marché.