Ces vingt dernières années, des progrès significatifs ont été réalisés dans de nombreux pays parmi les plus pauvres du monde révèle une étude de l’Association Internationale de Développement de la Banque Mondiale (IDA). Pour la 19ème reconstitution des ressources de l’IDA, une alliance mondiale de partenaires du développement a mobilisé un total de 82 milliards de dollars, dont plus de 53 milliards de dollars sont destinés à l’Afrique.
Le taux d’extrême pauvreté est passé de plus de 50 % à environ 30 %. La mortalité infantile est passée de près de 14 % à 7 %. L’accès à l’électricité a notamment augmenté de 57 % et la part de la population ayant accès à un ensemble minimum de services d’eau potable et d’assainissement de base a augmenté de 22 % et 41 %, respectivement. Ce sont les conclusions de l’Association Internationale de Développement de la Banque Mondiale (IDA).
Pour rappel, l’IDA est l’une des plus importantes sources de financement pour lutter contre l’extrême pauvreté dans les pays les plus pauvres du monde. L’IDA accorde des prêts et des subventions sans intérêt ou à faible taux d’intérêt à des pays pour des projets et des programmes qui stimulent la croissance économique, renforcent la résilience et améliorent la vie des populations pauvres dans le monde.
« En prenant cet engagement aujourd’hui, nos partenaires montrent qu’ils sont plus que jamais déterminés à mettre fin à l’extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée dans les pays les plus pauvres et les plus vulnérables du monde »
Pour la 19ème reconstitution des ressources de l’IDA, une alliance mondiale de partenaires du développement mobilise un total de 82 milliards de dollars et d’autres engagements devraient se concrétiser prochainement. « En prenant cet engagement aujourd’hui, nos partenaires montrent qu’ils sont plus que jamais déterminés à mettre fin à l’extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée dans les pays les plus pauvres et les plus vulnérables du monde », déclare David Malpass, président du Groupe de la Banque mondiale. « Nous les remercions pour cette nouvelle preuve de confiance dans les capacités de l’IDA à produire des résultats de développement bénéfiques pour celles et ceux qui en ont le plus besoin. »
Priorité au Sahel
Les pays bénéficiant de l’aide de l’IDA abritent désormais les deux tiers de la population pauvre mondiale (pratiquement 500 millions d’individus). Grâce à ce financement, l’IDA va pouvoir étoffer ses interventions en appui à la création d’emplois et la transformation économique, la bonne gouvernance et la responsabilisation des institutions. Elle pourra également accompagner les pays confrontés aux défis du changement climatique, des inégalités hommes-femmes et des situations de fragilité, de conflit et de violence — en particulier dans la région du Sahel, autour du lac Tchad et dans la corne de l’Afrique.
L’IDA entend réaffirmer son aide aux mesures visant à faciliter la croissance et l’intégration régionale, y compris à travers des investissements dans des infrastructures de qualité. Le guichet de l’IDA consacré au secteur privé continuera de contribuer aux efforts de la Société financière internationale (IFC) et de l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) pour mobiliser, malgré un environnement difficile, les capitaux privés nécessaires face à l’ampleur des besoins dans les pays en développement.
Les ressources de l’IDA sont reconstituées tous les trois ans ; cette 19e reconstitution couvre la période courant du 1er juillet 2020 au 30 juin 2023.