L’agence de notation Moody’s a déclaré le 10 juillet que le dernier épisode de troubles politiques en Éthiopie à la suite du meurtre d’un chanteur populaire menaçait de ralentir encore une croissance économique déjà au point mort et était un « crédit négatif » pour le pays

Plus de 166 personnes ont été tuées lors de manifestations antigouvernementales en Éthiopie au début du mois de juillet après que le musicien populaire oromo Haacaaluu Hundeessaa a été abattu par des inconnus armés, sa mort faisant appel à des griefs alimentés par des décennies de répression gouvernementale.

« Nous nous attendons à ce que l’économie ne croisse que de 2% en 2020 contre 9% en 2019 », a écrit Kelvin Dalrymple de Moody dans une note aux clients. «Les troubles ont également le potentiel de faire dérailler la transition démocratique de l’Éthiopie, en particulier dans la perspective des premières élections démocratiques multipartites qui sont maintenant reportées.»

Moody’s a abaissé la note de l’émetteur à long terme de l’Éthiopie de B1 à B2 en mai.

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