A l’ONU, le Burkina demande « une coalition internationale » antiterroriste pour le Sahel.
Face à la détérioration rapide de la sécurité dans la région. La lutte contre le terrorisme et la criminalité au Sahel «est une responsabilité collective» et «il est temps que la communauté internationale envisage la création d’une coalition internationale», a affirmé le 16 mai au Conseil de sécurité le chef de la diplomatie du Burkina Faso. Des menaces qui doivent «être traités avec la même détermination que celle qui a prévalu en Irak et en Afghanistan», a estimé Alpha Barry, qui s’exprimait au nom des cinq pays membres de la Force G5-Sahel (Burkina, Niger, Tchad, Mauritanie et Mali) lors d’une réunion consacrée à la situation au Sahel. «Les Etats membres du G5-Sahel n’y arriveront pas tout seuls».